El día de los muertos

Pour trouver l'origine del Dia de los muertos, il est nécéssaire de se plonger dans la culture indigène préhispanique. En effet, les rites dédiés aux ancêtres, dans les civilisations mésoaméricaines, remontent à environ trois mille ans. La petite fête était célébrée vingt jours avant la grande, au mois d'août, coïncidant avec la fin du cycle agricole du maïs, de la courge, des pois et des haricots21. Elle commençait avec la coupe du xócotl, un arbre dont on retirait l'écorce et qu'on décorait de fleurs.
À l'époque préhispanique, il était également courant de conserver les crânes des victimes de sacrifice humain et de les exposer lors de certains rituels, notamment sur un tzompantli. Les festivités étaient présidées par le dieu Mictecacihuatl, connu sous le nom de Dame de la mort.

Actuellement, le jour des morts est célébré le 2 novembre, coïncidant avec le jour des morts du calendrier liturgique catholique. Les Mexicains se rendent dans les cimetières transportant les plats préférés de leur défunt et célèbrent avec eux le passage vers l 'au-delà.
Les Mexicains confectionnent des autels pour leurs défunts chez eux. Ceux-ci se composent de plusieurs niveaux, symbolisant les différents lieux traversés par l'âme du défunt. On y place diverses offrandes dont les plus communes sont le portrait du défunt et ses objets personnels, des calaveras, des bougies, des fleurs, un crucifix, du papel picado, de l 'encens, du copal et de la nourriture. Le ou les portraits du défunt honore la partie supérieure de l’autel. Il est placé devant un miroir, positionné pour que le défunt ne puisse voir que le reflet de ses proches. Les objets personnels servent à faire plaisir au défunt ainsi qu’à lui rappeler qu’il est aimé et qu'il n 'a pas été oublié.

Chaque état a ses propres particularités, mais ce festival, déclaré patrimoine culturel immatériel par l'UNESCO, conserve des traits communs: des représentations de la mort et de La Catrina et des autels dédiés à la mort, avec de nombreuses fleurs et sa propre nourriture. Et, surtout, les célébrations dans les cimetières avec des fêtes et des autels sur les tombes de parents. Il est courant de trouver des mariachis dans les panthéons familiaux.